Youhou ! Mon petit stérilet en cuivre fête sa première bougie ! En effet, le 4 mai dernier (star wars day tmtc), je me suis fait poser un stérilet pour sortir de l’emprise de la pilule 🙂 Pose toi, je te raconte tout !
P’tit récap
Quand j’ai commencé à avoir une sexualité régulière, vers 17ans, j’ai demandé à ma gynéco un moyen de contraception et direct : la pilule. J’ai donc eu une pilule 2ème génération, Optilova. Et tout s’est très bien passé ! Je n’ai jamais eu d’effets secondaires et mon corps s’est très bien adapté.
Mes règles étaient minimes, sans douleurs et c’était vraiment le plus gros avantage de cette pilule.
MAIS, il fallait penser à la prendre tous les jours (rpz mon alarme de 20h ♥) et c’était vraiment une contrainte de plus en plus pénible au fils des ans…
En tout, je ne l’ai oubliée que 2 fois en 6 ans ( et déjà ça me parait énorme pour la stressée de la vie que je suis, je peux même ressortir les dates :,) ).
Donc au bout de 6 ans et étant dans une relation stable depuis 3 ans, je me suis dit qu’il fallait arrêter de se bourrer d’hormones et passer à quelque chose d’un peu plus naturel et moins contraignant.
La quête du stérilet
Je me suis donc longuement renseignée sur tous les autres moyens de contraception : implant, stérilet hormonal, stérilet en cuivre… Et mon choix c’est arrêté sur le stérilet en cuivre, car tranquillou pour 5 ans et pas d’hormones.
Lors de mon rdv annuel chez la gynéco, je lui explique mon choix de changer de contraception. Et j’ai eu droit au monologue “mais non, vous n’y pensez pas, on ne met pas de stérilet aux jeunes filles” blablabla.
Bon. Et bah on va partir en quête d’une sage-femme alors !
J’ai trouvé le site Gyn&co qui , entre autre, recense les praticien(ne)s qui acceptent la pose de stérilet sur nullipare. J’ai donc trouvé ma perle rare et pris rdv.
La pose
Après un premier rdv de controle, on a fixé une date de pose (si possible pendant vos règles, il parait que ça fait moins mal !).
J’ai donc acheté mon stérilet sur ordonnance et attendu la date fatidique.
Le jour J, autant vous dire que j’étais pas sereine. J’avais pris un doliprane une heure avant et quasiment rien manger le midi tellement j’étais en stress !
Vient le moment de la pose. Une assistante m’apporte une bouillotte à mettre sur le bas ventre et hop on est tipart !
J’vous la fais courte : j’ai douillé. J’ai douillé comme jaja. C’était une douleur inconnue, dans une région ou je n’avais pas l’habitude d’avoir mal, plus le stress qui à sans doute amplifié…
Au final ça dure 5min pas plus et la grosse douleur de l’ouverture du stérilet 3 secondes mais voilà, ça surprend :,)
Elle me donne une ordonnance pour aller chercher des médicaments à la pharmacie à prendre dès que je rentre chez moi (pour éviter tout risque d’infection) et me redonne rdv un mois après pour couper les fils et vérifier qu’il est bien installé !
Et bah autant vous dire que le trajet gynéco – pharmacie à pas été facile xD En arrivant à la pharmacie, j’étais livide et j’ai cru que j’allais vomir sur place… En arrivant enfin à la maison, j’ai pris mes médocs, fait une bouillotte et hop, en pls sur mon lit !
Le soir je n’ai encore pas tellement manger et il m’a bien fallu un week-end pour m’en remettre.
La vie avec un stérilet
Une fois que le stérilet est posé, je n’ai eu qu’une peur : le rejet. Régulièrement je checkais pour voir si les fils étaient encore là :,) Au final, aucun soucis, l’adaptation c’est très bien faite.
Comme je le disais plus haut, pour le premier mois, les fils du stérilet ne sont pas coupés et donc interdiction d’utiliser cup / tampons ! Une fois coupés, plus de soucis, il faut juste bien penser à pincer la base de la cup avant de la retirer pour ne pas qu’elle fasse effet ventouse et vienne déplacer le stérilet.
Toujours concernant les fils, si votre partenaire ressent une gène pendant les rapports, n’hésitez pas à le dire à votre gynéco/sage-femme qui pourra les couper un peu plus 🙂
Niveau acné, c’était aussi le festival ! Je n’ai jamais eu de grosses imperfections mais là, mes joues étaient constamment remplies de petits boutons, pas blancs mais ça faisait pleins de petites bosses disgracieuses… J’ai essayé pleins de soins, une hygiène de visage régulière et irréprochable mais rien n’y a fait… Au final un an après, il n’y en a presque plus et je peux régulièrement me passer de fond de teint (ce qui est un gros challenge).
Les règles sous stérilet en cuivre
Passons aux hostilités !
Je ne dirais que deux choses : hello le flux, hello la douleur.
Je savais que mon flux allait être plus abondant, je savais que j’allais ressentir tous les instants de mon cycle, mais je n’étais pas prête pour autant xD
Déjà, les chutes du niagara. Le choc. Ma cup qui déborde, c’était la panique à bord. C’est à ce moment que j’ai investi dans les serviettes lavables et dans une plus grosse cup.
Niveau duré, on est passé de 3 jours sous pilule à 5/7 jours de flux.
Avec le recul, tout est à peu près stabilisé sur 7 jours, de même que les quantités.
Mais ça a bien mis un an et il n’y a que peu que j’ai tenté la cup seule sans serviette de peur d’une cata ! (car oui, si la cup fuit une fois, c’est des années de confiance qui sont réduites en miettes et faut tout refaire xD)
En conclusion
C’est le meilleur choix que j’ai pu faire ! Certes la pose est douloureuse, certes le retrait dans 4 ans me terrifie, MAIS j’ai 5 années pépouze entre temps.
Mon acné va mieux, mes règles sont stabilisées, je n’ai plus qu’à reprendre confiance dans ma cup et tout ira pour le mieux 🙂
Je ne dis pas que le stérilet est LA solution miracle, mais si vous êtes en relation stable et que vous en avez marre des hormones, pourquoi pas ?
Crédits photos : Unsplash
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